Argumentaire court contre le polystyrène:
Le Polystyrène (comme la mousse polyuréthane) est un hydrophobe qui crée des problèmes concernant le transport d’humidité et le transport de vapeur d’eau. C’est un produit hermétiquement fermé qui génère des points de rosée et de la condensation.
C’est pourquoi les façades en PSE nécessite d’être ventilées (ce qui n’est pas toujours le cas dans le montage !) par l’arrière et perdent ainsi beaucoup de leur « efficacité ».
Il est conseillé de ne l’employer qu’en soubassement (et encore) pour éviter l’humidité de monter par capillarité.
Le PSE est inflammable et dégage des fumées hautement toxiques.
Il dégage des gaz (sterene -en raison de la méthode de fabrication) et cela sur des années.
Il est phoniquement complètement inefficace, car il n’absorbe pas les fréquences mais au contraire les amplifie.
Il fonctionne par réflexion, voici un exemple à l’appui :
La main posée sur le panneau ne reflète que la température du corps, rien de plus. De ce fait le PSE va simplement renvoyer la chaleur, par contre il ne saura pas l’accumuler ni garder l’énergie disponible.
Ne parlons pas du déphasage ni de l’inertie thermique.
En résumé, le PSE coûte de 20 à 40% moins cher – fourni et posé – qu’un système en fibre de bois, mais c’est un produit très médiocre et inefficace en ce qui concerne les effets recherchés par une isolation (inertie thermique, déphasage, performance phonique et transport de vapeur d’eau).
Le calcul énergétique se fait à moyen ou court terme, et si l’on veut comparer avec une isolation en fibre de bois, le surcoût de départ est rapidement amorti du fait de ses grandes fonctionnalités et de son efficacité énergétique sur la durée.
Concrètement, il est important de prendre conscience que les systèmes en PSE sont dans l’impossibilité de justifier leur coût.
Ne parlons pas du recyclage, très difficile voir impossible.